Un groupe de passionnés de la seconde guerre mondiale s’active pour éclaircir un mystère :
Reste-t-il un char allemand au fond de la Seine, à proximité du pont Jeanne-d’Arc?
C’est en tout cas ce que leur a affirmé un vétéran allemand, ancien chef-de-char.
A Ouistreham (Calvados), l’équipe du mur de l’atlantique ambitionne de créer un musée archéologique de la seconde guerre mondiale. Depuis plusieurs mois, elle sillonne la région pour retrouver des vestiges militaires. Quatre avions, sept planeurs et un tank US sont déjà au tableau de chasse de l’association. Des vestiges retrouvés dans l’Eure.
C’est vers Rouen que se tournent les regards de ces passionnés, depuis qu’un vétéran de l’armée allemande, le lieutenant Willy Fey, depuis décédé, leur a raconté l’accident arrivé de son char de type Tigre, le 25 août 1944, 300 mètres en aval du pont Jeanne-d’Arc. En ce 25 août , la libération de Rouen est proche (elle interviendra le 30). Les allemands battent en retraite. En quittant le front d Normandie, ils pensent pouvoir se replier vers l’Est. Aussi foncent-ils sur Rouen où ils espèrent franchir la Seine. Mais trompés par des faux panneaux indicateurs installés par les Résistants, ils s’engouffrent dans une souricière : les quais de la rive gauche. Des milliers d’hommes, de véhicules et des tonnes de matériels veulent traverser la Seine, en empruntant les ponts flottants constitués de barges reliées entre elles, installés à la place des ponts détruits.
« Le Tigre de Willy Fey aurait alors effectué une mauvaise manoeuvre : au lieu d’aborder doucement la barge, légèrement surélevée, afin de monter dessus, le char l’aurait heurtée. La barge aurait, alors reculé, laissant le Tigre, sur son élan, plonger dans la Seine », raconte à son tour Brigitte Corbin, du musée du mur de l’atlantique, d’après le témoignage du chef de tank, sorti indemne de l’accident.
Une mésaventure somme toute anecdotique, si ce n’est qu’elle laisse une question sans réponse : qu’est devenu ce char, que personne n’a jamais repêché? D’après Brigitte Corbin, il y a toutes les chances que l’engin se trouve encore au fond du fleuve …
Mr gagnepain 68ans
juin 28, 2019J’ai passé mon enfance plus haut sur la seine du coté du barrage de Poses qui n’a pas été détruit par les alliers because il ne pouvait plus y avoir de navigation vers Paris pendant très longtemps.pourtant c’était un point de passage important grace à la voie ferrée qui permettait à une grue à vapeur de manoeuvrer les trés importantes aiguilles métalliques de régulation de l’eau (Chute de la seine de 6 m de haut env.)une passerelle avait été montée par les allemands en bout au dessus des écluses,et jour et nuit cela passait sous la protection d’une plateforme de flack trés efficace postée à mi pente sous le chateau des deux amants plusieurs petits bacs assuraient des passages ainsi que la passerelle piétons du barage. les anciens nous disaient plonger les gamins vous aller retrouver des motos. cela fait bien longtemps.LE 2 ou 3 juillet je compte vous visiter,si la rencontre est possible,pourquoi pas,il y à d’autres choses à parler.
dumont
octobre 3, 2019ce char a été sorti dans les années 50 et ferraillé
DSE76
janvier 21, 2021Vous avez des infos dessus ?
dominique
octobre 4, 2019bonjour,
la seule histoire que je connaisse d’un char tigre dans la seine , est celle du tigre de l’ile aux bœufs a elbeuf .
il fut un temps ou nous recherchions ce genre d’objet en seine . il y en a aussi qui n’ont pas été remontés du coté andé et st pierre la garenne .
cordialement
Benjamin Bise
juillet 7, 2020Bonjour,
Avez-vous finalement trouvé l’épave?
David
février 12, 2021Il y aurait un semi-chenillé Allemand près d’elbeuf dans un bras de seine remblayé
20-04-99
janvier 7, 2022Bonjour,
possible de le voir ou ?